samedi, février 02, 2019

VENEZUELA. POUR WASHINGTON, ÉVINCER MADURO N’EST QU’UN DÉBUT EN AMÉRIQUE LATINE


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LE CHEF DE L’OPPOSITION JUAN GUAIDÓ,  S’EST DÉCLARÉ 
PRÉSIDENT DU VENEZUELA, SALUE LA FOULE. 
PHOTO CHRISTIAN HERNANDEZ 

« APRÈS « L’EMPIRE DU MAL », QUI DÉSIGNAIT L’URSS DANS LES ANNÉES 1980 ET « L’AXE DU MAL», QUI QUALIFIAIT LES PAYS RÉPUTÉS SOUTENIR LE TERRORISME DANS LES ANNÉES 2000, UN NOUVEAU CONCEPT EST VENU DE WASHINGTON POUR IDENTIFIER LES ENNEMIS DES ÉTATS-UNIS: C’EST LA « TROÏKA DE LA TYRANNIE ». Sputnik news »  
La Maison-Blanche a joué un rôle majeur dans la crise politique vénézuélienne, raconte le Wall Street Journal, allant jusqu’à téléphoner à Juan Guaidó pour l’assurer de son soutien avant qu’il ne se déclare président. Les États-Unis lancent ainsi une offensive plus large visant à faire tomber des régimes “antiaméricains” et à contrer l’influence de la Russie et de la Chine dans la région.
LE CONSEILLER À LA SÉCURITÉ NATIONALE, JOHN BOLTON, 
AVEC LE PRÉSIDENT TRUMP LORS D’UNE RÉUNION 
À LA MAISON-BLANCHE, EN AVRIL 2018.
PHOTO KEVIN LAMARQUE
En essayant de pousser le président du Venezuela vers la sortie, le gouvernement Trump vient d’inaugurer sa nouvelle stratégie pour étendre l’influence américaine en Amérique latine – et ce sont de hauts fonctionnaires qui le disent.

Dans le viseur, il y a donc le Vénézuélien Nicolás Maduro, mais aussi Cuba, l’adversaire qui focalise l’attention américaine dans la région depuis plus de cinquante ans, ainsi que les récentes incursions sud-américaines de la Russie, de la Chine et de l’Iran.
«  JUAN GUAIDÓ TÉLÉCOMMANDÉ »