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PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS |
Le pays est secoué depuis deux mois par un profond mouvement de contestation sociale qui a déjà fait vingt-six morts.
SEQUENCE D'AUTODÉFENSE FACE À LA RÉPRESSION |
Par le biais des réseaux sociaux, les protestataires s’étaient réunis comme à leur habitude Plaza Italia, haut lieu de la contestation depuis le début des manifestations citoyennes massives contre le gouvernement de droite Sebastián Piñera.
Comme il y a une semaine, lorsque de violents affrontements avaient éclaté entre policiers et manifestants, les forces anti-émeutes ont pris le contrôle de la place en milieu d’après-midi, à grand renfort d’effectifs pour empêcher tout rassemblement. Elles ont dispersé la foule à coups de jets d’eau et de gaz lacrymogène.
« LE CHILI S'ENLISE DANS LA VIOLENCE »
Près de deux heures d’affrontements
PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS |
Le mouvement de contestation sociale qui secoue le Chili depuis le 18 octobre est le plus grave depuis le retour de la démocratie en 1990. Il a fait vingt-six morts et des milliers de blessés.
GRAFFITI
«FRAUDER, NE PAS PAYER, UNE
AUTRE MANIÈRE DE LUTTER »
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capitale a été le détonateur de cette fronde sociale inédite contre le gouvernement du président Sebastian Piñera. Malgré la suspension de la mesure, le mouvement s’est amplifié, nourri par le ressentiment face aux inégalités sociales.
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