mercredi, mars 11, 2020

AU CHILI, LES ÉLEVEURS EN PREMIÈRE LIGNE FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
DESSIN JERRY BOURSIQUOT (BOUSIKO)
Plus de 100 000 têtes de bétail sont mortes l’an passé à cause du manque de précipitations. Au Chili, l’accès à l’eau est considéré comme un droit de propriété; une source de tension supplémentaire entre petits exploitants et gouvernement. Reportage
DEPUIS ONZE ANS, LE CHILI EST FRAPPÉ
PAR UNE SÉCHERESSE SANS PRÉCÉDENT.
PHOTO  MARTIN BERNETTI / AFP
Alan Loquet, Putaendo
L’eau est une ressource toujours plus rare au Chili. À une centaine de kilomètres au nord de Santiago, dans la vallée de Putaendo, la rivière du même nom ne laisse émerger que quelques arbustes rachitiques. «Il y a une quinzaine d’années, à la même époque, j’avais l’habitude de venir m’y baigner. Aujourd’hui, c’est à sec, observe Rosa Aranda, une habitante de Putaendo. Avant, les agriculteurs faisaient pousser du blé, de l’orge et du maïs. C’est du passé.»