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Donné favori de l’élection présidentielle du 6 septembre, Luis Arce, le candidat de gauche, est visé par d’opportunes plaintes pour « corruption ».
EVO MORALES ET LUIS ARCE
PHOTO MARIELISA VARGAS
Désigner Evo Morales comme un « terroriste » et son camarade Luis Arce, favori de l’élection présidentielle du 6 septembre prochain, comme un corrompu, déclarer hors la loi leur parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), en vue des élections législatives. En Bolivie, le gouvernement de facto qui s’est emparé du pouvoir l’automne dernier est donné battu sur le terrain électoral et politique : il choisit donc la stratégie du harcèlement judiciaire déjà éprouvée en Amérique latine contre plusieurs anciens chefs d’État : Luis Ignacio Lula da Silva au Brésil, Rafael Correa en Équateur, Cristina Fernandez de Kirchner en Argentine. Objectif : laisser les putschistes et leurs alliés seuls en piste.
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