lundi, octobre 21, 2019

CHILI: «NOUS SOMMES EN GUERRE» LANCE LE PRÉSIDENT PIÑERA

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«NON À LA GUERRE DE PIÑERA »
PHOTO JAVIER TORRES

CHILI: «NOUS SOMMES EN GUERRE»  LANCE LE PRÉSIDENT PIÑERA 
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CHILI: «NOUS SOMMES EN GUERRE»  
LANCE LE PRÉSIDENT PIÑERA 
PHOTO ASSOCIATED PRESS  

Le président chilien, Sebastian Piñera, a annoncé le 21 octobre 2019 que son pays était «en guerre». En proie à d'importantes manifestations, il avait décrété deux jours plus tôt l'état d'urgence accompagné d'un couvre-feu.


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CHILI : « EXPLOSION DE COLÈRE SOCIALE » DANS LE PAYS, OÙ LES ÉMEUTES ONT CONTINUÉ MALGRÉ UN COUVRE-FEU

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DANS LES RUES DE SANTIAGO, APRÈS LA MANIFESTATION
CONTRE L’AUGMENTATION DES PRIX DU TRANSPORT, SAMEDI 19 OCTOBRE.
PHOTO ESTEBAN FELIX / AP
Sept personnes sont mortes ce week-end lors de manifestations provoquées par la hausse du prix du métro, une mesure annulée depuis par le gouvernement. 
« EXPLOSION DE COLÈRE SOCIALE »
Panneaux de signalisation à terre, immeubles tagués, gaz lacrymogène qui saisit à la gorge… L’avenue Vicuña-Mackenna, grande artère du centre de Santiago, la capitale chilienne, ressemble à un champ de bataille dimanche 20 octobre. Quelques manifestants y défilent par petits groupes dispersés, se dirigeant vers la plaza Italia, le point névralgique de la contestation, où les affrontements avec la police et l’armée se sont multipliés ces derniers jours.

EN MARCHE FORCÉE


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« EXPLOSION DE COLÈRE SOCIALE »


dimanche, octobre 20, 2019

CHILI : LES ÉMEUTES NE FAIBLISSENT PAS, PIRE EXPLOSION SOCIALE DEPUIS DES DÉCENNIES


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DEVIOLENTES MANIFESTATIONS CONTINUENT DE SECOUER LE CHILI
. PHOTO PABLO VERA  
De nouveaux heurts ont éclaté dimanche à Santiago du Chili entre des manifestants et la police au troisième jour des pires émeutes qu'ait connu le pays depuis des décennies, qui ont fait deux morts et au moins trois blessés.
TROIS PERSONNES SONT MORTES TÔT CE
DIMANCHE À SANTIAGO, PREMIÈRES VICTIMES
DES ÉMEUTES QUI AFFECTENT LA CAPITALE
CHILIENNE DEPUIS DEUX JOURS APRÈS UNE
HAUSSE DES TARIFS DE TRANSPORTS
SUSPENDUE SAMEDI.
PHOTO AFP - AFP
Des protestataires, le visage dissimulé sous des capuches, se sont violemment affrontés avec des policiers sur la Plaza Italia, dans le centre de la capitale, a constaté l'AFP. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes et des jets d'eau.

"El pueblo unido jamas sera vencido" (Le peuple uni ne sera jamais vaincu) criaient les manifestants, reprenant un slogan jadis scandé contre la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

Après trois jours de violences, le centre de la capitale chilienne et d'autres grandes villes, comme Valparaiso et Concepcion, offraient dimanche un visage de désolation : feux rouges au sol, carcasses de bus carbonisées, commerces pillés et des milliers de pierres et de bâtons parsemant les chaussées.

Selon les autorités, 716 personnes ont été arrêtées dans tout le pays.

"C'est très triste tout ce qui se passe, mais les gens en ont marre qu'on ne les écoute pas", a déclaré à l'AFP Antonia, 26 ans, qui tentait dimanche de prendre un bus à Santiago.

Le couvre-feu est désormais en vigueur dans cinq régions, dont la capitale, Santiago, selon le général Javier Iturriaga del Campo, et près de 10.000 policiers et militaires ont été déployés.

Le président Sebastian Piñera avait décrété vendredi soir l'état d'urgence pour 15 jours dans la capitale de 7 millions d'habitants.

Ces émeutes, les pires depuis des décennies, ont fait deux morts dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'un supermarché, à San Bernardo, en banlieue sud de la capitale. "Il y a eu un pillage et un incendie, au cours duquel deux femmes sont mortes et une troisième personne a été brûlée à 75%", a déclaré le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, Andrés Chadwick.

Selon les autorités, deux personnes ont également été blessées par balle et hospitalisées dans un état "grave" après un incident avec la police lors de pillages, également dans le sud de la capitale.

300 millions de dollars de dégâts


Les manifestations ont débuté vendredi pour protester contre une hausse --de 800 à 830 pesos (environ 1,04 euro)-- du prix des tickets de métro à Santiago, dotée du réseau le plus étendu (140 km) et le plus moderne d'Amérique du Sud qui transporte quotidiennement environ trois millions de passagers.
M. Pinera a fait marche arrière samedi soir et suspendu la hausse. Mais les manifestations et les violences se sont poursuivies samedi, nourris par la colère face aux conditions socio-économiques et aux inégalités dans ce pays où l'accès à la santé et à l'éducation relèvent presque uniquement du secteur privé.

Des dizaines de supermarchés, de véhicules et de stations-service ont été saccagés ou incendiés. Les bus et les stations de métro particulièrement ciblés. Selon le gouvernement, 78 stations de métro ont subi des dommages, dont certaines ont été totalement détruites.

Ces dégâts dans le métro sont évalués à plus de 300 millions de dollars et un retour à la normale sur certaines lignes pourrait prendre "des mois", a indiqué dimanche le président de la compagnie nationale de transports publics, Louis de Grange.

"Il ne s'agit pas seulement du métro, mais de tout. Les Chiliens en ont eu marre des injustices", a déclaré à une chaîne de télévision locale, Manuel, un travailleur qui tentait dimanche de gagner son lieu de travail.

Quelques rares bus circulaient dans la capitale, forçant les habitants à se rabattre sur les taxis et les VTC, dont les prix s'envolaient.

‎À l'aéroport de Santiago, de nombreux vols ont été annulés ou reprogrammés, en raison notamment des difficultés des employés pour rejoindre leur lieu de travail.

Quelques petits commerces ont rouvert dimanche ainsi que des stations services où les files d'attente de voitures étaient visibles, les habitants craignant une poursuite des violences lundi alors que les étudiants ont appelé à de nouvelles manifestations.

Avec des mots d'ordre comme "Marre des abus" ou "Le Chili s'est réveillé", diffusés sur les réseaux sociaux, le pays fait face à une des pires crises sociales depuis des décennies.

Dimanche, M. Piñera doit réunir ses ministres et d'autres hauts responsables pour faire un point sur la situation. Il a également annoncé un dialogue "large et transversal" pour tenter de répondre aux demandes sociales.


CHILI : APRÈS DE VIOLENTES MANIFESTATIONS, LA HAUSSE DU PRIX DES TRANSPORTS SUSPENDUE


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UNE STATION DE MÉTRO INCENDIÉE PENDANT LE MOUVEMENT DE
CONTESTATION CONTRE LA HAUSSE DU PRIX DES TRANSPORTS
À SANTIAGO, LE 19 OCTOBRE.
PHOTO JAVIER TORRES / ATON / AFP 
Devant l’ampleur des dégâts et du mouvement contestataire, le président chilien a décidé de faire marche arrière. Sebastian Piñera a annoncé, samedi 19 octobre, la suspension de la hausse des prix des tickets de métro à Santiago, qui a été la cause d’une forte contestation sociale dans la capitale depuis deux jours.

PHOTO GETTY
« Je tiens à annoncer aujourd’hui que nous allons suspendre l’augmentation des tarifs du métro », a déclaré le président depuis le palais présidentiel de La Moneda, peu avant que le général nommé pour assurer la sécurité de la ville n’annonce un couvre-feu total à Santiago en réponse aux « excès qui se sont produits aujourd’hui ».
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 « LA COCOTTE-MINUTE EXPLOSE
 DANS L'OASIS CHILIENNE » 
PHOTO: GETTY 

AU CHILI, LE PRÉSIDENT PIÑERA RECULE FACE AUX MANIFESTANTS

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LE MILLIARDAIRE CONSERVATEUR SEBASTIÁN PIÑERA A ANNONCÉ SAMEDI SOIR QU'IL GELAIT LA HAUSSE DU PRIX DU TITRE DE TRANSPORT À L'ORIGINE DE LA MOBILISATION.
PHOTO ALEX IBAÑEZ

Le président Sebastian Piñera a annoncé samedi soir qu'il gelait la hausse du prix du titre de transport à l'origine de la mobilisation. Trois personnes sont mortes dans la nuit de samedi à dimanche dans l'incendie d'un supermarché saccagé. 
«AU CHILI, LE PRÉSIDENT PIÑERA  
RECULE FACE AUX MANIFESTANTS » 
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France24 avec Reuters
PHOTO ALEX IBAÑEZ
Il a fini par céder. Le président du Chili Sebastian Piñera a déclaré samedi 19 octobre qu'il allait annuler la hausse du prix du titre de transport qui a provoqué, dès son annonce le 6 octobre, un vaste mouvement de contestation dans le pays.
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 « LA COCOTTE-MINUTE EXPLOSE DANS L'OASIS CHILIENNE » 
PHOTO: GETTY 

samedi, octobre 19, 2019

EN MARCHE FORCÉE

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PAUVRETÉ



CHILI : AFFRONTEMENTS ENTRE MANIFESTANTS ET FORCES DE L’ORDRE À SANTIAGO


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UN MANIFESTANT SE TIENT FACE À UN VÉHICULE
DE L'ARMÉE DANS LES RUES DE SANTIAGO DU CHILI
, LE 19 OCTOBRE 2019.
PHOTO ESTEBAN FELIX/AP/SIPA 
COLÈRE Un couvre-feu a été instauré par l'armée après une deuxième journée de heurts dans la capitale 
PHOTO ELVIS GONZALEZ/EFE/SIPA
 20 Minutes avec l'AFP
Le général de l’armée en charge de la sécurité de Santiago a décrété samedi un couvre-feu total dans la capitale chilienne à partir de dimanche 01H00 GMT, après deux jours de manifestations violentes.
« L’état d’urgence n’est pas un bouclier qui protège la démocratie. Il a, au contraire, ... , toujours accompagné les dictatures. » Giorgio Agamben
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PHOTOMONTAGE « SANTIAGO APOCALYPTIQUE. » 2012 

mardi, octobre 15, 2019

EN MARCHE FORCÉE


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RADICALISATION 


UNE EXPOSITION SUR LES TRÉSORS ITALIENS DE LA COLLECTION ALANA


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LORENZO MONACO (FLORENCE, VERS 1370 – 1425) :
L’ANNONCIATION, VERS 1420-1424
TEMPERA ET OR SUR PANNEAU
La collection Alana, présentée au Musée Jacquemart-André à Paris, doit son nom aux prénoms de ses fondateurs, l’homme d’affaires, économiste et mécène chilien Alvaro Saieh et son épouse Ana Guzman. Quatrième fortune du Chili, ils ne mettent pas leurs moyens à profit pour acquérir de l’art actuel, mais pour constituer une collection d’art italien ancien. Cette particularité suffirait à attirer l’attention. Aux gloires à la mode pour lesquelles tant de millionnaires ou milliardaires paient très cher afin de gagner un peu de célébrité, ils préfèrent Florentins, Siennois ou Vénitiens. On ne saurait leur donner tort. Entre un Koons ou un Wool de série et un Bellini ou un Pontormo, le choix est vite fait. Que les seconds vaillent aujourd’hui beaucoup moins que les premiers est l’une des aberrations du marché de l’art.
«CHEFS-D’OEUVRE DE LA PEINTURE ITALIENNE  AU MUSÉE JACQUEMART-ANDRÉ»  LA COLLECTION ALANA. 
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« DÉPOSITION DE CROIX » (1495), 
DE FRANCESCO UBERTINI, 
DIT BACHIACCA. ALLISON CHIPAK
COLLECTION ALANA, 

NEWARK, DE, ÉTATS-UNIS
par Philippe Dagen
À ses débuts, Alvaro Saieh s’intéressait aux avant-gardes du début du XXème siècle. Il s’est converti à l’Italie depuis une vingtaine d’années et, dans ce court laps de temps, la collection a vite augmenté. Les 76 œuvres exposées en sont une anthologie. Il est donc encore possible de réunir un ensemble de maîtres anciens, dont des pièces de grande qualité : c’est le deuxième enseignement de l’exposition. Pour y parvenir, il faut une curiosité dédaigneuse des hiérarchies habituelles, ce que la première salle affirme jusqu’à la provocation. Le regard s’y heurte à des dizaines de tableaux superposés. Sans doute faut-il voir dans cette disposition une déclaration d’amour, déclaration brutale d’un amour qui s’aveugle parfois car, sur ces murs, quoique prétende le sous-titre de l’exposition, les chefs-d’œuvre sont rares.
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dimanche, octobre 13, 2019

DES GROUPES INDIGÈNES AU CHILI MANIFESTENT POUR LEURS DROITS

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CAPTURE D'ÉCRAN 
Des centaines de manifestants sont descendus dans les rues de la capitale chilienne samedi pour réclamer davantage de droits pour les peuples autochtones et pour protester contre le gouvernement.
«DES GROUPES INDIGÈNES AU CHILI 
MANIFESTENT POUR LEURS DROITS » 
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Vêtus de costumes colorés et brandissant le drapeau Wallmapu, des groupes d'hommes, de femmes et d'enfants ont emprunté les principales avenues avec de grandes bannières avec des banderoles aux slogans chocs : "Stop à la violence envers les enfants dans les communautés ".

La manifestation qui s'est globalement déroulée dans le calme a connu un petit moment de tensions après que les manifestants aient lancé des fusées éclairantes en direction de la police, qui a riposté avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.

Les tensions entre les dirigeants des Mapuches et le gouvernement chilien remontent à la fin du XIXème siècle, lorsque les Mapuches ont été définitivement vaincus par l'armée chilienne.

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jeudi, octobre 10, 2019

PRIX NOBEL DE LITTÉRATURE: OLGA TOKARCZUK ET PETER HANDKE RÉCOMPENSÉS


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CAPTURE D'ÉCRAN TWITTER
Le prix a aussi été remis pour l'année 2018. Il ne l'avait pas été l'an dernier en raison de la crise traversée par l’Académie. 
PETER HANDKE PRIX NOBEL 2019
ILLUSTRATION TRANSFUGE-MAGAZINE
L’académie suédoise a annoncé jeudi à 13 heures les noms de ses deux derniers lauréats pour le prix Nobel de littérature. Pour l’année 2019, la distinction est décernée à l’auteur autrichien Peter Handke. Le prix Nobel de littérature 2018, qui n’avait pas été remis l’année dernière en raison de la crise traversée par l’Académie, revient à la Polonaise Olga Tokarczuk, 57 ans, lauréate du Man Booker Prize 2018. Ces nouveaux lauréats succèdent à Bob Dylan en 2016 et à Kazuo Ishiguro en 2017.

L'Académie, privée du quorum de membres siégeant prévu dans ses statuts pour désigner un lauréat Nobel, avait dû renoncer l'an dernier, et reporter l'annonce d'un an, pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale. Après des démissions en chaîne et l'intervention du roi pour réformer les statuts, les gardiens du temple, leurs illusions perdues, aspirent à refermer le livre d'une funeste comédie humaine et ne plus désormais parler que de prose et de vers.


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dimanche, octobre 06, 2019

QUAND MARGARET THATCHER RÉCONFORTAIT PINOCHET AVEC UNE BOUTEILLE DE SCOTCH


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PINOCHET ET SA FEMME  AVEC THATCHER EN 2000 À SURREY
PHOTO PA
À la fin de l'année 1998, l'ancien dictateur chilien Augusto Pinochet se rend à Londres, pour des examens médicaux. Un mandat d'arrêt international lancé par l'Espagne mène à son arrestation, et il se retrouve assigné en résidence surveillée, dans une banlieue sud de la capitale britannique, à Surrey. Quelques mois plus tard, il reçoit en cadeau une bouteille de whisky raffiné, de la part d'une vieille amie.
Repéré par Léa Polverini
dans The Guardian
«IL N'Y A PAS DE 
SOLUTION  ALTERNATIVE»
SLOGAN ATTRIBUÉ À 
MARGARET THATCHER
Une petite note l'accompagne: «le scotch est une institution britannique qui ne vous laissera jamais tomber». Elle est signée par la première ministre britannique de l'époque, Margaret Thatcher.




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