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Un tribunal de Rome a condamné, lundi, 24 ex-militaires et politiques latino-américains pour les crimes de 23 opposants dans les années 1970.
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EN PREMIÈRE INSTANCE, EN JANVIER 2017, LES FAMILLES DES VICTIMES N’AVAIENT PAS EU GAIN DE CAUSE. PHOTO FILIPPO MONTEFORTE/AFP |
Jorge Nestor Troccoli était le seul présent dans le box des accusés. Cet ancien militaire uruguayen, qui avait fui la justice de son pays en 2007, a été rattrapé par la cour d’assises d’appel de Rome, qui l’a condamné, lundi, à de lourdes amendes, ainsi qu’à la prison à perpétuité pour son implication dans les disparitions forcées de 23 Latino-Américains d’origine italienne dans le cadre du plan Condor. Vingt-trois autres dignitaires – dont le dictateur bolivien Luis Garcia Meza, décédé en 2018, son « ministre » de l’Intérieur, Luis Arce Gomez, l’ex-président péruvien Francisco Morales Bermudez et son premier ministre, Pedro Richter Prada, mort en 2017 –, ainsi que des anciens militaires de l’Uruguay, de Bolivie, du Chili et du Pérou ont écopé de peines similaires par contumace.
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