lundi, janvier 24, 2022

LE SYNDROME DE GUANTANAMO

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PHOTO CLAUDIO ABARCA SANDOVAL

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Obama avait promis de fermer Guantanamo, il n’a pas réussi à le faire.

 

Santiago du Chili. Pierre Cappanera, correspondance

Gabriel Boric a promis de libérer les prisonniers de l’explosion sociale d’octobre 2019 et il voudrait que cette promesse soit accomplie le plus vite possible. Qu’il ne commence pas son mandat avec une déception et une rupture avec une partie de ses soutiens.

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PHOTO AGENCIA UNO

Pour le coup, c’est lui qui est pressé que le Sénat vote une amnistie. Gabriel Boric sait qu’avec le prochain Sénat, où droite et gauche sont à égalité, ce sera mission impossible. Alors il presse le Sénat actuel de passer au vote immédiatement. Voter un « indulto », juridiquement le mieux, demande les 2/3 des voix du Sénat. Majorité non assurée à 100%. L’amnistie elle ne demande qu’une majorité simple. Le vote sur la proposition retenue, indulto ou amnistie, devrait avoir lieu dans les 10 jours. 

Si le Sénat vote positivement, que ce soit l’indulto ou l’amnistie, Piñera ne sera pas obligé de promulguer la loi. Mais le 11 mars, Gabriel Boric pourra la signer aussitôt.

Si le Sénat vote négativement, une solution juridique partielle sera la grâce présidentielle individuelle. Mais celle-ci ne peut être accordée qu’aux prisonniers déjà condamnés, non à ceux en détention préventive.

PHOTO AP

À la fin 2019, il y avait 2.500 prisonniers de l’explosion sociale. Il en reste actuellement 250. Environ 150 ont été jugés et accomplissent leurs peines. Une centaine est toujours en prévention préventive. Ce sont ces 250 prisonniers qu’il faut sortir de la prison maintenant.

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LIBERTÉ AUX PRISONNIER.E.S
 DE LA RÉVOLTE
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