jeudi, octobre 06, 2022

LE NOBEL DE LITTÉRATURE À ANNIE ERNAUX

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 NOBEL DE LITTÉRATURE 2022
L'écrivaine française est récompensée « pour le courage et l'acuité clinique avec lesquels elle découvre les racines, les éloignements et les contraintes collectives de la mémoire personnelle ». «Je considère que c'est un très grand honneur qu'on me fait et pour moi en même temps une grande responsabilité, une responsabilité qu'on me donne en me donnant le prix Nobel», a réagi la lauréate auprès de la télévision suédoise SVT. «C'est à dire de témoigner (...) d'une forme de justesse, de justice, par rapport au monde», a ajouté celle qui devient la première autrice française récompensée par le Nobel.

Sophie Joubert

ANNIE ERNAUX 

En 2018, elle acceptait pour la première fois d’être la marraine d’un festival parce que les Rencontres populaires du livre de Saint-Denis se distinguent par leur engagement auprès des habitants de cette ville-monde et leur exigence artistique. Nous republions cet entretien.

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« Ma mère lisait beaucoup. Dès que j’ai appris à lire, j’ai aimé ça. Elle a satisfait mon désir de lecture bien plus que dans les milieux bourgeois. » C. Millerand/Divergence

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« Ma mère lisait beaucoup. Dès que j’ai appris à lire, j’ai aimé ça. Elle a satisfait mon désir de lecture bien plus que dans les milieux bourgeois. » C. Millerand/Divergence

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Les Rencontres populaires du livre de Saint-Denis se tiennent du 4 au 7 octobre dans la salle de la Légion d’honneur de la mairie et à l’école Jean-Vilar, où un premier volet de la manifestation, ouverte à tous, populaire et solidaire, s’effectuera avec le troc-livres. Un second volet, ludique et éducatif, impliquera des spectacles, des ateliers et des expositions, dont « l’Écho des tranchées », réalisée en partenariat avec les écoles et les associations de la ville. Enfin, le troisième volet, dans un esprit multiculturel et alternatif, consistera en un salon des éditeurs indépendants, ainsi que des débats, des conférences, des rencontres et des cafés littéraires mettant à l’honneur la littérature engagée.

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Parmi les intervenants, Gérard Noiriel, Rokhaya Diallo, la Syrienne Hala Mohammad, la Compagnie Jolie Môme, l’association Sciences-Po… La soirée d’ouverture se déroulera ce jeudi, à partir de 18 h 30, au cinéma l’Écran (14, passage de l’Aqueduc, Saint-Denis), avec la lecture du texte d’Annie ­Ernaux en présence des syndicats de cheminots, suivie de la projection du film de René Clément la Bataille du rail (1946). Ce sera ensuite un échange autour de l’ouvrage collectif la Bataille du rail. Cheminots en grève, écrivains solidaires, paru aux Éditions Don Quichotte.

Qu’est-ce qui, dans le projet des Rencontres populaires du livre, vous a amenée à ­accepter d’y participer ?

ANNIE ERNAUX 

Annie Ernaux J’ai reçu une demande de l’éditeur du livre qui a rassemblé tous nos textes pour la Bataille du rail. Cheminots en grève, écrivains solidaires. Il m’a demandé si j’acceptais d’être la marraine des Rencontres. J’ai dit oui. Ce titre est très beau. Jusqu’à présent, je n’étais marraine de rien. En général, je refuse toujours. C’est presque un principe pour moi. Là, c’est très différent, car cela fait appel chez moi à des choses extrêmement profondes.

Il est écrit, dans les attendus de la manifestation, que « la lecture demeure un levier essentiel d’éducation et d’émancipation ». Pouvez-vous nous rappeler votre propre rapport à la lecture ?

Annie Ernaux Il s’agit d’une évidence riante. Je suis née dans un milieu ouvrier. Ma famille était ouvrière. Mes parents avaient réussi à obtenir un petit commerce de café-épicerie. J’étais en quelque sorte déterminée, comme mes cousines, à quitter l’école à 14 ans et à travailler. J’ai eu la chance d’avoir une mère qui lisait beaucoup. Dès que j’ai appris à lire, j’ai aimé ça. Elle a satisfait mon désir de lecture bien plus que dans les milieux bourgeois. Elle me laissait lire tout ce que je voulais. À 11 ans, je me suis plongée dans Une vie de Maupassant, qui était plus ou moins bien caché dans la maison. Il a fallu que je poursuive des études après le bac pour que je perçoive à quel point cela avait été déterminant.

Dans Rencontres populaires du livre, le mot «populaires » est significatif du projet. C’est aussi affirmer une différence avec les festivals de lecture habituels…

Annie Ernaux En effet, cela a beaucoup compté dans mon acceptation. D’abord, que cela se passe à Saint-Denis, un département à la fois très voisin de Paris et qui, en même temps, paraît aux Parisiens intra-muros et à toute une catégorie de la population comme étant en dehors, étranger alors qu’il va faire partie du Grand Paris. Et puis ces Rencontres approchent tout ce qu’il est possible de réaliser en termes d’associations œuvrant pour la culture et le rassemblement des populations dans ce département. Je crois vraiment que les engagements les plus profonds sont toujours fondés sur des fractures intimes, des blessures. On se dit qu’on est appelé à ­témoigner, à s’engager, tout simplement.

Il n’est pas innocent que la création de ces Rencontres ait lieu à l’initiative de la ville de Saint-Denis, dans ce département du 93 qui vient justement d’alerter le gouvernement sur son désengagement patent à son égard…

Annie Ernaux La finalité de ces Rencontres est extrêmement importante. Elles se différencient en cela de tous les Salons du livre où, de toute façon, je ne vais plus jamais, mis à part le Salon du livre de Paris. Tous les autres ne sont que des sortes de célébration. Elles s’inscrivent, à mon sens, dans l’état d’esprit de quelqu’un que j’ai beaucoup admiré, Jack Ralite, qui a été le fondateur des États généraux de la culture.

Sa biographie, par le comité Nobel :

L'écrivaine française  Annie Ernaux  est née en 1940 et a grandi dans la petite ville d'Yvetot en Normandie, où ses parents tenaient à la fois une épicerie et un café. Son milieu était pauvre mais ambitieux, avec des parents qui s'étaient arrachés de la survie prolétarienne à une vie bourgeoise, où les souvenirs des sols en terre battue ne disparaissaient jamais mais où la politique était rarement abordée. Dans ses écrits, Ernaux examine de manière cohérente et sous des angles différents une vie marquée par de fortes disparités de genre, de langue et de classe. Son chemin vers la paternité a été long et ardu.

Son travail de mémoire traitant de son origine rurale apparaît très tôt comme un projet tentant d'élargir les frontières de la littérature au-delà de la fiction au sens étroit. Malgré son style classique et distinctif, elle déclare être une « ethnologue d'elle-même » plutôt qu'une romancière. Elle fait souvent référence à  À la recherche du temps perdu de Marcel Proust , mais il est tout aussi révélateur qu'elle ait été profondément impressionnée par un sociologue comme Pierre Bourdieu. L'ambition de déchirer le voile de la fiction a conduit Ernaux à une reconstruction méthodique du passé mais aussi à une tentative d'écriture d'une prose « brute » sous forme de journal intime, enregistrant des événements purement extérieurs. On le voit dans des ouvrages comme Journal du dehors  (1993 ;  Extérieurs , 1996) ou La vie extérieure 1993–1999 (2000; Things Seen, 2010).

Le premier livre d'Annie Ernaux était  Les armoires vides  (1974;  Cleaned Out , 1990) ,  et déjà dans ce travail elle a commencé son enquête sur son origine normande, mais c'était son quatrième livre, La place  (1983;  A Man's Place, 1992), qui a livré sa percée littéraire. En une petite centaine de pages, elle a dressé un portrait sans passion de son père et de tout le milieu social qui l'avait fondamentalement formé. Le portrait l'a employée à développer une esthétique sobre et motivée par l'éthique, où son style a été forgé dur et transparent. Il a marqué une série d'œuvres en prose autobiographiques un pas au-delà des mondes imaginaires de la fiction. Et même s'il y a toujours une voix narrative, elle est neutre et autant que possible anonymisée. Par ailleurs, Ernaux a inséré des réflexions sur son écriture, où elle prend ses distances avec « la poésie de la mémoire » et prône une écriture  plate : une écriture simple qui, solidaire du père, manifeste son monde et son langage. Le concept d'écriture plate  est liée au  nouveau roman en France des années 1950 et à la recherche de ce que Roland Barthes appelait un « degré zéro de l'écriture ». Il y a cependant aussi une dimension politique importante dans la langue d'Ernaux.

Son écriture est toujours assombrie par un sentiment de trahison envers la classe sociale dont elle est issue. Elle a dit que l'écriture est un acte politique, ouvrant les yeux sur les inégalités sociales. Et pour cela, elle utilise le langage comme « un couteau », comme elle l'appelle, pour déchirer les voiles de l'imaginaire. Dans cette ambition violente mais chaste de révéler la vérité, elle est aussi l'héritière de Jean-Jacques Rousseau.

Quelques années plus tard, elle nous livre un portrait encore plus court, celui de sa mère, sobrement intitulé Une femme  (1987 ;  A Woman's Story,  1990). Il offre des éclaircissements significatifs sur la nature des écrits d'Ernaux, oscillant entre fiction, sociologie et histoire. Dans sa brièveté sévère, c'est un magnifique hommage à une femme forte, qui plus que le père avait su maintenir sa dignité, souvent dans des conditions difficiles. Dans sa relation à sa mère, la honte et le silence pesant ne sont pas présents avec la même acuité.

La honte  (1996 ; Shame  , 1998). Il apparaît à bien des égards comme une continuation du portrait de son père dans sa tentative d'expliquer la rage soudaine du père contre sa mère à un moment particulier du passé. Le premier vers est un véritable coup de fouet : « Mon père a tenté de tuer ma mère un dimanche de juin, en début d'après-midi. Comme toujours, Ernaux cherche à dépasser la limite du tolérable. Avec ses propres mots dans le livre : « J'ai toujours voulu écrire le genre de livre dont il m'est impossible de parler ensuite, le genre de livre qui m'empêche de résister au regard des autres. Ce qui rend l'expérience insupportable, c'est la honte ancrée dans des conditions de vie humiliantes. Quand Annie Ernaux écrit, la question de la dignité ou de l'absence de dignité est sans objet. La littérature lui offre un refuge pour écrire ce qu'il est impossible de communiquer en contact direct avec les autres. Pour Ernaux, avant les débuts sexuels, la honte s'avère être le seul trait durable de l'identité personnelle.

Un chef-d'œuvre de sa production est le récit cliniquement retenu sur l'avortement illégal d'une narratrice de 23 ans, L'événement  (2000;  Happening,  2001). C'est un récit à la première personne, et la distance au moi historique n'est pas soulignée comme dans beaucoup d'autres œuvres. Le je est de toute façon érigé en objet par les restrictions morales d'une société répressive et l'attitude condescendante des gens auxquels il est confronté. C'est un texte d'une honnêteté impitoyable, où elle ajoute entre parenthèses des réflexions d'une voix d'une lucidité vitale, s'adressant à elle-même et au lecteur dans un seul et même flux. Dans les espaces intermédiaires, nous sommes au moment de l'écriture, 25 ans après que «l'événement» ait eu lieu, faisant même le lecteur intensément partie de ce qui s'est passé.

Dans  L'occupation  (2002 ;  La Possession , 2008) Ernaux décortique la mythologie sociale de l'amour romantique. Sur la base des notes d'un journal consignant son abandon par un amant, elle avoue et attaque à la fois une image de soi construite sur des stéréotypes. Sa jalousie se révèle douloureusement comme une forme d'obsession, et une fois de plus les dates de l'écriture signalent le moment où l'écriture devient une arme tranchante disséquant la vérité.

L'écriture d'Annie Ernaux est d'un bout à l'autre subordonnée au processus du temps. Nulle part ailleurs, le pouvoir des conventions sociales sur nos vies ne joue un rôle aussi important que dans Les années (2008 ;  The Years, 2017). C'est son projet le plus ambitieux, qui lui a valu une renommée internationale et une kyrielle d'adeptes et de disciples littéraires. Elle a été qualifiée de "première autobiographie collective" et le poète allemand Durs Grünbein l'a saluée comme une "épopée sociologique" révolutionnaire du monde occidental contemporain. Ernaux substitue dans le récit la mémoire spontanée de soi à la troisième personne de la mémoire collective, suggérant la force de l'air du temps sur sa vie. Il n'y a pas de mémoire affective au sens proustien avec laquelle elle puisse se transporter directement à ses premières années. Nos vies sont façonnées par les histoires racontées, les chansons chantées ou les tendances en vigueur. Et ces conventions passent rapidement. Dès lors, Ernaux a bien du mal à se reconnaître dans la personne qu'elle a été. Dans Les années,  mémoire personnelle et collective se confondent.

Annie Ernaux revient toujours sur les obstacles de la vision claire. Dans sa perspective sociale, les mécanismes de la honte ont une force particulière, et dans  Mémoire  de fille  (2016 ;  A Girl's Story, 2019), elle les récupère sous un autre angle. Dans cette œuvre, elle se confronte en tant que jeune femme à la fin des années 1950, lorsqu'elle perd sa virginité dans une colonie d'été dans l'Orne, en Normandie. Les réactions à son comportement, qu'elle contribue elle-même à faire connaître, ont pour effet qu'elle est expulsée de la communauté. Pendant la moitié de sa vie, l'écrivain a choisi de ne pas faire face à l'événement douloureux, qui a eu des effets négatifs à la fois sur sa santé mentale et physique. Elle écrit qu'il s'agit « d'une honte différente de celle d'être la fille de commerçants et de cafés. C'est la honte d'avoir été jadis fier d'être un objet de désir. Son regard est tout aussi impitoyable envers elle-même en tant que jeune femme que envers ceux qui l'humilient. Un passage clé dit : « Quand vous voulez clarifier une vérité qui prévaut […] cela manque toujours : le manque de compréhension de votre expérience au moment où vous faites votre expérience. Cet obstacle s'appelle « l'opacité du présent ».

Annie Ernaux croit manifestement à la force libératrice de l'écriture. Son travail est sans compromis et écrit dans un langage simple, épuré. Et quand elle révèle avec beaucoup de courage et d'acuité clinique l'agonie de l'expérience de classe, décrivant la honte, l'humiliation, la jalousie ou l'incapacité de voir qui vous êtes, elle a réalisé quelque chose d'admirable et de durable.

Anders Olsson, Président du Comité Nobel, Académie suédoise

Les citations sont tirées de :

Shame  / traduit par Tanya Leslie. – New York : Seven Stories Press, 1998

A Girl's Story  / traduit par Alison L. Strayer. – New York : Seven Stories Press, 2019

Bibliographie – une sélection

Les armoires vides. – Paris : Gallimard, 1974

Ce qu’ils disent ou rien. – Paris : Gallimard, 1977

La femme gelée. – Paris : Gallimard, 1981

La place. – Paris : Gallimard, 1983

Une femme. – Paris : Gallimard, 1987

Passion simple. – Paris : Gallimard, 1991

Journal du dehors. – Paris : Gallimard, 1993

”Je ne suis pas sortie de ma nuit”. – Paris : Gallimard, 1996

La honte. – Paris : Gallimard, 1996

L’événement. – Paris : Gallimard, 2000

La vie extérieure : 1993–1999. – Paris : Gallimard, 2000

Se perdre. – Paris : Gallimard, 2001

L’occupation. – Paris : Gallimard, 2002

L’écriture comme un couteau : entretien avec Frédéric-Yves Jeannet. – Paris : Stock, 2002

L’usage de la photo / avec Marc Marie. – Paris : Gallimard, 2005

Les années. – Paris : Gallimard, 2008

L’atelier noir. – Paris : Éd. des Busclats, 2011

L’écriture comme un couteau : entretien avec Frédéric-Yves Jeannet / postface inédite de l’auteur. – Paris : Gallimard, 2011

L’autre fille. – Paris : NiL, 2011

Écrire la vie. – Paris : Gallimard, 2011 [Réunit ”Les armoires vides”…, ainsi que des photos et des extr. du journal intime inédit]

Retour à Yvetot. – Paris : Éd. du Mauconduit, 2013

Regarde les lumières mon amour. – Paris : Seuil, 2014

Le vrai lieu : entretiens avec Michelle Porte. – Paris : Gallimard, 2014

Mémoire de fille. – Paris : Gallimard, 2016

La place. [Édition revue.] – Paris : Gallimard, 2017

Hôtel Casanova : et autres textes brefs. – Paris : Gallimard, 2020

L’atelier noir. [Nouvelle édition.] – Paris : Gallimard, 2022

Le jeune homme. – Paris : Gallimard, 2022

Theatre, film et cetera

Une femme [Spectacle] / mise en scène de Micheline Uzan ; texte d’Annie Ernaux. – Cerge-Pontoise : Théâtre des arts, 1989-04-18

Acteurs du siècle / textes de Annie Ernaux, François Salvaing, Edgar Morin ; préface de Bernard Thibault. – Paris : Éd. Cercle d’art, 2000

Annie Ernaux [Images animées] / Timothy Miller, réal. ; Benoit Canu, comp. ; Annie Ernaux, participante. – la Cinquième ; Paris : MK2 TV, 2000

L’événement, La femme gelée [Spectacle] / mise en scène de Jeanne Champagne ; text d’Annie Ernaux. – Paris : Théâtre du Chaudron, 2002-09-27

L’autre. Directors: Patrick-Mario Bernard, Pierre Trividic. Screenplay: Patrick-Mario Bernard, Pierre Trividic. Based on the novel L’occupation by Annie Ernaux. 2008

L’autre [Images animées] / Pierre Trividic, Patrick-Mario Bernard, réal., scénario ; Annie Ernaux, aut. adapté. Adapté du roman ”L’occupation”. – Paris : MK2 [éd.] : TF1 vidéo, 2010

L’immigré de l’intérieur [Spectacle] / mise en scène et scénographie Jean-Michel Rivinoff ; pièce d’Annie Ernaux. – Orléans : Théâtre d’Orléans, 2011-01-12

Mon week-end au centre commercial . Documentaire. Réalisateur : Naruna Kaplan de Macedo. Scénaristes : Annie Ernaux, Naruna Kaplan de Macedo. 2014

Regarde les lumières mon amour [Spectacle] / mise en scène de Vincent Dhelin et Olivier

Menu ; d’après ”Regarde les lumières mon amour” d’Annie Ernaux. – Armèntieres : Le Vivat, 2016-09-30

Le Quat’sous [Spectacle] / mise en scène de Laurence Cordier ; d’après ”Une femme”, ”La honte” et ”Les armoires vides”, d’Annie Ernaux. – Bordeaux : Théâtre national Bordeaux Aquitaine, 2016-11-08

Regarde les lumières mon amour [Spectacle] / mise en scène de Marie-Laure Crochant ; textes Annie Ernaux, d’après Regarde les lumières mon amour. Spectacle de la Compagnie la Réciproque. – La Roche-sur-Yon : Le Grande R, 2016-11-29

Gli  anni. Court métrage documentaire. Réalisation : Sara Fgaier. Scénariste : Annie Ernaux (roman : Les Années). 2018

Monsieur le Président. [Tracts de crise n.o 29, 9 pages.] – Paris : Gallimard, 2020

Passion Simple, adaption du roman éponyme d’Annie Ernaux, avec Laetitia Dosch et Sergueï Polounine. Director: Danielle Arbid. Screenplay: Danielle Arbid. 2020

L' événement Réalisation : Audrey Diwan. Scénario de Marcia Romano et Audrey Diwan. D'après le roman d'Annie Ernaux. 2021

J’ai aimé vivre là [Images animées] / Régis Sauder, réal. ; Annie Ernaux, aut. ; Annie Ernaux… [et al.], participants. Comprend des extraits des ouvrages d’Annie Ernaux ”Journal du dehors”, ”La vie extérieure” et ”Les années”. – Marseille : Shellac, 2022

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