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Zonebourse avec Reuters 2022
Le congrès chilien a voté pour approuver l'accord commercial de l'Accord global et progressif pour le Partenariat Trans-Pacifique (CPTPP) mardi, après quatre ans de débat législatif.
Vingt-sept sénateurs ont voté en faveur de l'adhésion du premier producteur mondial de cuivre à l'accord commercial entre 11 pays, tandis que 10 ont voté contre et qu'un sénateur s'est abstenu.
Le gouvernement avait déclaré que le CPTPP ne faisait pas partie de son programme et qu'il ne favoriserait ni n'entraverait son adoption. L'accord commercial était devenu une source de débat politique, et des manifestants contre le CPTPP se sont rassemblés devant le bâtiment du Sénat mardi pour s'opposer à l'accord.
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À partir de mardi, l'accord peut être promulgué par le président Gabriel Boric, mais il sera retardé car le président a envoyé une série de lettres annexes à 10 pays membres qui pourraient prolonger le processus.
Un porte-parole du sous-secrétaire aux relations économiques internationales du ministère des affaires étrangères a déclaré à Reuters que les lettres parallèles visaient "à modifier des éléments du chapitre faisant référence aux mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États, un sujet de critique et de débat international".
Le bureau de presse du président a déclaré que la ligne du gouvernement est d'aller de l'avant avec les lettres parallèles.
Le CPTPP est composé de l'Australie, du Brunei, du Canada, du Chili, du Japon, de la Malaisie, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Singapour et du Vietnam. Les États-Unis s'en sont officiellement retirés en 2017 sous la présidence de Donald Trump.
L'accord retire 95 % des droits de douane entre ses membres et, selon le site Web du ministère chilien des Affaires étrangères, est l'un des schémas d'intégration économique les plus pertinents en Asie-Pacifique, couvrant 498 millions de personnes qui représentent 12 % de l'économie mondiale.
