dimanche, décembre 20, 2020

LE MASSACRE DE L’ÉCOLE SANTA MARIA D’IQUIQUE : L’ARMÉE CONTRE LES OUVRIERS


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COUPURE DE PRESSE
RETRONEWS

Au début du vingtième siècle, la province d’Iquique, au nord du Chili, tire une grande partie de sa richesse de l’exploitation des mines de salpêtre. La ville portuaire d’Iquique voit quotidiennement des bateaux chargés de nitrate partir pour le reste du pays et l’étranger.


« QUILAPAYUN - 1970 - SANTA MARIA DE IQUIQUE, CANTATA POPULAR »
CAPTURE D'ÉCRAN YOUTUBE
      ÉCOLE SANTA MARÍA D'IQUIQUE
      Au début du mois de décembre 1907, la colère gronde parmi les ouvriers. Le travail est dur, les accidents mortels fréquents, et ils exercent leur métier sans grande protection. Par ailleurs, ils sont extrêmement mal payés et leur salaire leur est versé, non en pesos (la monnaie nationale) mais en jetons ou tickets. Ceux-ci ne sont utilisables que dans les commerces tenus par les patrons des mines, commerces pratiquant qui plus est des tarifs supérieurs aux prix nationaux.
      Le Matin titre « Grève sanglante au Chili », quoique les informations arrivant jusqu’en France via les agences de presse internationales soient pour le moins incomplètes. 

      « À Iquique (Chili), on mitraille les ouvriers en grève – Deux cents de ceux-ci seraient morts.
      « On annonce de Santiago-du-Chili que le mouvement ouvrier, à Iquique, est complètement terminé, et que les travaux s'effectuent normalement dans toute la région salpêtrière et dans les ports.
       
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      EXTRAIT DU JOURNAL L'UNIVERS
       DU 11 JANVIER 1908 P/4

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