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par Green et Vert
Peu ébranlé par les dernières catastrophes sismiques au Japon et sur son propre territoire, le Chili remet sur le tapis ses ambitions nucléaires et annonce la reprise des études de faisabilité. Une position difficile à soutenir dans un pays dont l’histoire est jalonnée de catastrophes naturelles.
Peut-on maîtriser les risques liés à l’énergie atomique dans une région hautement sismique?
MATIAS NEGRETE PINCETIC |
Alors que des nations comme l’Allemagne, la Suisse la Belgique et même le Japon s’efforcent de réduire leur dépendance au nucléaire, le Chili continue à nager à contre-courant, malgré les risques évidents que le développement de cette technologie représenterait pour le pays.
Des catastrophes naturelles majeures jalonnent en effet de manière régulière l’histoire chilienne. Le 27 février 2010, un des séismes les plus puissants jamais enregistrés, d’une magnitude de 8,8, provoquait la mort de 525 personnes et déclenchait un tsunami dans le Pacifique Sud.