lundi, novembre 19, 2012

DES CENTRALES NUCLÉAIRES AU PAYS DES SÉISMES, UN RISQUE CALCULÉ ?

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« LES SIMPSON » LA CENTRALE NUCLÉAIRE DE SPRINGFIELD, OÙ HABITE LA CÉLÈBRE FAMILLE  DU MÊME NOM. DE FAIT, APRÈS LA CATASTROPHE SURVENUE LE 11 MARS 2011 À FUKUSHIMA, AU JAPON, LE SUJET DU NUCLÉAIRE SE PRÊTE DE MOINS EN MOINS À LA PLAISANTERIE ET CES CHAÎNES ONT NON SEULEMENT REVU LA DIFFUSION DES « SIMPSON » POUR SAUTER TOUS LES ÉPISODES PARLANT DE LA CENTRALE OÙ TRAVAILLE HOMER (AFFIRMANT NE PAS VOULOIR LES COUPER), MAIS ILS REVERRONT ÉGALEMENT LE RESTE DE LEUR PROGRAMMATION POUR ÉVITER CETTE THÉMATIQUE DEVENUE À LEURS YEUX TROP DÉLICATE POUR ÊTRE DIFFUSÉE AISÉMENT.

par Green et Vert

Peu ébranlé par les dernières catastrophes sismiques au Japon et sur son propre territoire, le Chili remet sur le tapis ses ambitions nucléaires et annonce la reprise des études de faisabilité. Une position difficile à soutenir dans un pays dont l’histoire est jalonnée de catastrophes naturelles.


Peut-on maîtriser les risques liés à l’énergie atomique dans une région hautement sismique?

MATIAS NEGRETE PINCETIC
Pour Matias Negrete Pincetic, diplômé en ingénierie électrique et chercheur à Berkeley, la réponse est non. Comme beaucoup de Chiliens, le scientifique ne comprend pas pourquoi le gouvernement de Sebastián Piñera s’acharne à vouloir introduire la technologie nucléaire au Chili.

Alors que des nations comme l’Allemagne, la Suisse la Belgique et même le Japon s’efforcent de réduire leur dépendance au nucléaire, le Chili continue à nager à contre-courant, malgré les risques évidents que le développement de cette technologie représenterait pour le pays.

Des catastrophes naturelles majeures jalonnent en effet de manière régulière l’histoire chilienne. Le 27 février 2010, un des séismes les plus puissants jamais enregistrés, d’une magnitude de 8,8, provoquait la mort de 525 personnes et déclenchait un tsunami dans le Pacifique Sud.