[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS
Profond remaniement ministériel au Chili après le non à la nouvelle Constitution. Gabriel Boric a dû “sacrifier son entourage au cabinet et s’ouvrir au centre gauche traditionnel”, titre l’édition américaine d’El País (5 septembre).
Deux jours après le rejet massif de son projet de Constitution par référendum (62 % contre), le président chilien en poste depuis six mois a remplacé “ses compagnons de route en première ligne par des figures reconnues de la transition démocratique”. Les ministres de l’Intérieur, de la Santé, des Sciences, de l’Énergie et le secrétaire général de la présidence ont ainsi été remplacés par des personnalités plus centristes, réduisant “l’influence de la génération venue à La Moneda [le palais présidentiel chilien] après avoir mené les manifestations étudiantes avec Boric lui-même”, analyse le quotidien espagnol. “Ça devait faire mal et ça fait mal, mais c’est nécessaire. C’est l’un des moments les plus difficiles auxquels j’ai dû faire face”, a déclaré le jeune président de gauche, âgé de 36 ans, tout en réaffirmant qu’il ne ferait “pas un pas en arrière”.
R3CHAZO |
- CHILI : SURMONTER L’ÉCHEC DE LA RÉFORME CONSTITUTIONNELLE
- LE PRÉSIDENT CHILIEN BORIC S'ENGAGE À POURSUIVRE LA RÉFORME DE LA CONSTITUTION
- CHILI : « LE REJET DE LA CONSTITUTION EST UNE DÉFAITE POUR L’ÉCOLOGIE »
- APRÈS LE « NON » AU RÉFÉRENDUM AU CHILI, UN NOUVEAU PROCESSUS CONSTITUTIONNEL COMMENCE POUR LE PRÉSIDENT GABRIEL BORIC