dimanche, novembre 24, 2019

HUMAN RIGHTS WATCH CONSTATE DES VIOLATIONS « TRÈS GRAVES » DES DROITS HUMAINS AU CHILI: UN JOURNAL

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LA JOURNÉE DE SAMEDI S’EST SOLDÉE PAR 127 BLESSÉS,
PARMI LES CIVILS ET LES MEMBRES DES FORCES DE L’ORDRE, 

ET PRÈS DE 300 ARRESTATIONS AU NIVEAU NATIONAL,
TOUJOURS SELON LA POLICE.
PHOTO PABLO SANHUEZA / REUTERS
SANTIAGO, 24 novembre (Reuters) – Human Rights Watch a constaté de très graves violations des droits humains commises par la police lors de manifestations sociales qui secouent le pays sud-américain depuis plus d'un mois, selon le chef du corps cité dimanche dans un journal local





Breaking news.fr avec Reuters
JOSÉ MIGUEL VIVANCO 
L'institution, dirigée par le chilien José Miguel Vivanco, maintient une mission de recherche dans le pays et présentera son rapport final dans les prochains jours.

La police est responsable de « très graves violations des droits de l'homme et devra répondre correctement à la justice », a-t-il déclaré lors d'un entretien avec El Mercurio, au matin.

EXTRAIT DU QUOTIDIEN
« EL MERCURIO » DU
 DIMANCHE 24/11/2019
« Il ne peut y avoir aucune sympathie ou justification pour l'usage excessif de la force dans le contrôle de l'ordre public, face aux manifestations pacifiques ainsi qu'aux actes de violence, de vandalisme », a-t-il ajouté, reconnaissant également que de nombreux officiers de police avaient été blessés.

Les manifestations, déclenchées par la hausse du prix des transports mais entraînant une flambée sociale, ont fait plus de 20 morts, des milliers de blessés et de détenus, ainsi que des destructions massives, des pillages et des tirs.

HUMAN RIGHTS WATCH CONSTATE DES VIOLATIONS 
« TRÈS GRAVES » DES DROITS HUMAINS AU CHILI
Vivanco a déclaré qu'en adoptant les mesures nécessaires, telles que l'enquête et la répression des abus et la modification des institutions de sécurité, les erreurs pourraient être corrigées et empêchées de se reproduire.

« Quel doute subsiste-t-il qu'il y ait eu des actes de violence extrême commis par des groupes criminels contre des biens publics (…) les autorités ont le droit et l'obligation de maintenir l'ordre public, mais aussi dans le respect de la légalité; supposons qu'il n'y ait pas d'abus.  » 

La semaine dernière, Amnesty International a présenté son rapport selon lequel les forces de sécurité avaient lancé des attaques « généralisées » contre les manifestants dans le but de « les punir et de les endommager ».
(Rapport de Fabián Andrés Cambero)