mardi, novembre 12, 2019

UNE MANIFESTATION EN SOUTIEN AU PEUPLE CHILIEN ORGANISÉE À MONTPELLIER


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LE COLLECTIF FUERZA CHILE FRANCIA A ORGANISÉ UNE 
MARCHE DE SOUTIEN AU PEUPLE CHILIEN MARDI 
12 NOVEMBRE 2019 PLACE DE LA COMÉDIE À MONTPELLIER.
PHOTO FUERZA CHILE FRANCIA 

Une marche de soutien au peuple chilien s'est déroulée à 14h ce mardi 12 novembre pour dénoncer les violations des droits de l'homme, constatées au Chili, après trois semaines de manifestations dans tout le pays contre le gouvernement en place.
France 3
UNE MANIFESTATION EN SOUTIEN AU
PEUPLE CHILIEN ORGANISÉE À MONTPELLIER
Étudiants chiliens, expatriés ou sympathisants se sont donnés rendez-vous pour protester contre la répression des manifestations au Chili.

"Le Chili se révolte pour vivre dignement, explique l'une des organisatrices, et l'État chilien riposte en violant les droits de l'Homme."

En 3 semaines de manifestations, 197 personnes ont été éborgnées. En comparaison en France, après un an d'action des Gilets jaunes, 24 personnes ont été blessées aux yeux.

Des chiffres publiés par l'Institut national des droits de l'Homme du Chili, qui a aussi recensé près de 2 000 blessés et plus de 5 600 arrestations de manifestants.

Trois semaines de manifestations monstres 


Le 18 octobre 2019, des milliers d’étudiants sautent les tourniquets du métro pour protester contre la hausse du prix des transports.

Au Chili, le coût des études, 5 000 euros en moyenne, oblige les étudiants à s'endetter sur 20 ans. La population en colère les suit et manifeste massivement.

Le président chilien Sebastian Piñera riposte en décrétant l’état d’urgence et envoie l’armée contre ses citoyens.

"Les images des chars et des hélicoptères dans la capitale ont réveillé les traumatismes de la dictature (1973-1990) mais la population ne veut plus avoir peur et continue de se battre avec acharnement contre le monde ultra-libéral que le Chili subit depuis le régime militaire", expliquent les organisateurs dans les flyers qu'ils distribuent aux passants.
 « L’armée est rentrée à la caserne mais la police est en roue libre et se déchaîne dans une totale impunité que nous ne pouvons supporter ni tolérer. Les médias français ne couvrent que très peu ce qu’il se passe derrière la Cordillère des Andes depuis 3 semaines donc à Montpellier comme partout en France, des groupes de soutien se mobilisent pour sensibiliser la population française.  »
Selon l'AFP sur place à Santiago, capitale du Chili, d'importantes manifestations ont eu lieu mardi 12 novembre dans tout le Chili à l'appel de centaines d'organisations sociales pour maintenir la pression sur le gouvernement du président conservateur Sebastian Pinera et réclamer une nouvelle fois de profondes réformes socio-économiques et une nouvelle constitution.

Près d'un mois après le début d'une crise sociale sans précédent, la mobilisation ne faiblit pas au Chili, malgré plusieurs concessions du gouvernement du président conservateur Sebastian Piñera.

Ce dernier a notamment accepté une modification de la Constitution, héritée de
la période de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990), une forte revendication des manifestants.

Le gouvernement a également conclu deux accords avec l'opposition sur le budget 2020 et pour une réforme fiscale destinés à financer les mesures sociales annoncées pour tenter d'apaiser la colère sociale.

Mais les syndicats réclament des réformes plus profondes, notamment du système de retraite, totalement privatisé, une hausse du budget de la santé publique et une augmentation du salaire minimum, inférieur à 400 euros aujourd'hui.

D'autres rassemblements de soutien prévus à Montpellier et Sète : La Carmagnole à Montpellier organise une rencontre autour de la situation au Chili le 16 novembre.
À Sète, l'Astragale prépare un rassemblement artistique avec concerts et expositions pour le 30 novembre.

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